Vincent Darré, le dandy designer au service d’une décoration baroque
Après de nombreuses années passées dans la mode, des passages remarquées par sa amour du surréalisme, Vincent Darré a pris dans les années 2000 le chemin du design version dadaïste en créant sa propre maison.
On vous raconte tout sur ce dandy baroque à l’univers fantasmagorique.
Qui est Vincent Darré ?
Né en 1959, Vincent Darré est un styliste et architecte designer français. Il est issu d’une grande famille intellectuelle et engagée ; une mère féministe et bohème, un père sociologue, et un oncle Jorge Semprun, figure emblématique du paysage politique espagnol. Dans les années 70, on le croise régulièrement au Palace où il se fait remarquer pour ses tenues décalées excentriques. Lui et sa joyeuse bande de copains du Tout Paris s’agrandit ; parmi eux Christian Louboutin, Azzedine Alaïa, Arielle Dombasle, Paquita Paquin, Eva Ionesco et bien d’autres encore.
Il fait ses armes dans la mode pour la maison Fendi aux côtés du Karl Lagerfeld, puis chez Moschino et Ungaro en tant que directeur artistique. Mais peu à peu, il se rend compte qu’il prend beaucoup plus de plaisir à dessiner des meubles et objets de décoration, se créant ainsi un univers bien à lui, un univers excentrique, fantasque et baroque.
Il fonde la Maison Darré dans les années 2000 et ouvre dix ans plus tard son premier appartement showroom Rue Royale à Paris. C’est un grand succès pour lui, ses amis s’arrachent ses créations, on lui demande de décorer des hôtels, bars restaurants (Café de Flore) et discothèques du Paris intimiste (Le Montana ou Le Baron). Son style s’affine et se démarque, il aime à dire d’ailleurs que « le grand ennemi de l’art est le bon goût ».
Dans cette nouvelle vocation qui s’offre à lui, il s’inspire de Christian Bérard, célèbre décorateur et comparse de Jean Cocteau du début du siècle. Il mélange les genres et les époques, tant qu’il y a de la vie et de la décadence !
Des réalisations sous l’influence surréaliste de Dali
Pour la Maison Darré, on peut noter une première collection très apprécié de certains, Ossobucco des meubles squelettes.
Puis il créera « A l’Eau Dali » une commande spéciale de meubles de salle de bain avec tiroirs écrevisse, miroir poisson-chat, coiffeuse hippocampe.
Des verres signés et numérotés avec Marie Brandolini.
Des tissus en lin avec Pierre Le-Tan, père d’Olympia.
Des masques lumineux de Grazia Eminente.
Disponible chez INO, les tapis tufté main en laine pour la maison Toulemonde Bochart. Disponible en 3 tailles (170x240 - 200x300 - 250x250).
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